La solitude est un fardeau pour certains et un besoin incompris pour d’autres. Si vous êtes dans le second cas, je vous invite à relire cet article pour apprendre à baliser vos besoins pour mieux les communiquer aux autres, car même si notre société valorise l’interaction sociale, être solitaire n’est pas une tare et vos besoins méritent d’être respectés.
Si au contraire vous vous sentez miné par cet état passager ou habituel, penchez-vous sur la question avant qu’il se transforme en isolement social, un stade de la solitude qui demande beaucoup plus de ressources pour s’en sortir (mais si c’est déjà le cas, pas de panique, je vous liste des liens utiles pour trouver de l’aide au chapitre ressources).
Quand la solitude vous fait souffrir, il peut être tentant de se replier encore plus sur soi, mais se couper du monde n’est pas une solution viable sur le long terme, alors j’espère que ces quelques mots provoqueront une petite envie de vous relier au monde.
La solitude, perception et réalité
Parfois, on se retrouve isolé à cause d’un contexte difficile, comme une perte d’emploi, un déménagement, un divorce. Parfois, c’est un sentiment subjectif, où l’on se croit seul, se sent seul, même si on est entouré dans la réalité. Vous avez peut-être déjà entendu la phrase de Lamartine
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé
Cela se révèle véridique dans le cas d’un deuil, mais parfois, c’est aussi l’inverse qui se produit. Tout est peuplé et le seul être qui vous manque, c’est vous-même. Vous n’êtes plus assez bien avec vous pour vous assumer devant le monde, alors vous vivez avec le sentiment que personne ne vous ressemble, ne vous comprends,et la solitude s’empare de vous au beau milieu d’une soirée bondée.
Lutter contre la solitude
Si vous n’êtes pas isolé socialement, mais que vous n’avez tout simplement jamais appris à profiter de votre propre présence, travailler sur l’acceptation d’un face à face avec vous-même peut être une première piste. En effet, se retrouver seul de manière ponctuelle permet de se recentrer et de décanter les évènements récents pour mieux les assimiler.
Si cette idée vous est insupportable, il pourrait être intéressant d’entamer un travail avec un professionnel autour de l’estime de soi.
Si vous êtes déjà à l’aise tout seul, mais que votre environnement ne vous fournit pas assez d’interactions sociales, il est temps de faire bouger les lignes !
Il existe de nombreuses associations et activités collectives pour rencontrer de nouvelles personnes. En plus, se réunir autour d’une activité vous donne un support pour échanger. Si vous n’êtes pas certain de ce que vous aimez, il existe un moyen de tester une large palette d’activités sans vous ruiner : de multiples associations et clubs en tout genre proposent une séance de découverte gratuite, ou des portes ouvertes. N’hésitez pas à vous renseigner sur les agendas en ligne de votre région.
Il existe aussi des sites pour rencontrer des inconnus dans un cadre amical comme On Va Sortir, Knockk, Si On Sortait ou Frimake.
N’hésitez pas non plus à prévenir vos proches, et à nourrir des liens laissés de côté. Reprendre des nouvelles de relations un peu éloignées peut permettre de les faire évoluer et d’inscrire ces personnes dans votre quotidien. Vous pouvez aussi cultiver des interactions sociales simples, avec les commerçants, vos voisins ou vos collègues. L’idée est de créer des opportunités de contact et potentiellement les approfondir plus tard.
Ressources
Pour les personnes âgées et isolées : Les coopérations territoriales (monalisa-asso.fr)
Pour les adultes fragilisés : Association Astrée (astree.asso.fr)
Pour parler à quelqu’un au téléphone : Accueil – sos-solitude.fr